Ce critère, s’il en est un, deviendrait aussi important, voire plus important que la présence de transports en commun… Certes, si le télétravail se généralise tout comme l’usage de la domotique, pour autant l’absence de « haut débit » dans un logement légitimerait-elle la moins-value d’un bien immobilier ? Ce phénomène Anglais, peut-il concerner le marché Français ?
Le haut débit en France
En France le haut débit a atteint le taux de 99,3% de couverture en haut débit fixe. Mais les zones blanches persistent. La nécessaire modernisation de centraux téléphoniques et la montée en débit du réseau ADSL pourraient affecter la rentabilité des projets de réseaux en fibre optique à l’abonné pilotés par les départements.
La notion de « zone blanche du haut débit » du début des années 2000 a encore la vie dure. Elle reste l’élément de langage pour se plaindre de l’absence ou de la mauvaise qualité des connexions ADSL.
La croissance spectaculaire des consultations de vidéos sur Internet, n’est pas non plus pour rien dans la montée en gamme des besoins en matière de vitesse des débits internet. En France il y avait en 2013, 22,2 millions d’abonnés en Haut débit dont 1,8 millions de connexions très haut débit supérieures à 30 Mbits en 2013.
Une loi anti fracture numérique
Par exemple, la loi Pintat relative à la fracture numérique, votée en décembre 2009 apportait, elle aussi sa pierre à l’édifice. Son article 32, notamment, soulignait la nécessité de moderniser les gros multiplexeurs dans les communes rurales.
Installés dans les années 70/80 pour apporter le téléphone dans les bourgs isolés, ces multiplexeurs, les « GMUX », empêchaient l’arrivée de l’internet.
Information sur le haut débit : le site d’Ariase
Sources : Elodie Buzaud via Explorimmo.com / La Gazette des communes
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